Avril 11, 2018

ENTREVUE AVEC LE VIGNERON : CARLOS FERREIRA

Le 12 avril dernier marquait l’entrée du F Branco par Carlos Ferreira en SAQ. Une grande journée très attendue pour le vigneron.
C’est avec beaucoup d’excitation qu’il nous parle de son parcours comme producteur de vin dans cette courte entrevue.

 

 

  •  Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir produire du vin? 

Parce que de l’eau ça rouille (rires). D’abord et avant tout ça me ramène à mes origines et à ma passion. Je suis un très grand amateur de vin! De plus, mes restaurants en achètent en grande quantité. J’ai tout simplement voulu mettre les mains à la pâte et avoir plus de contrôle sur le processus de fabrication. Sur la totalité des vins que nous vendons dans le groupe ça représente quand même quelques milliers de bouteilles. On s’en sort bien.

Une très belle opportunité d’affaire m’a été présentée dans le Douro Supérieur par mon ami Filipe Madeira de la maison CARM où je passe beaucoup de temps déjà… j’ai donc rejoins l’utile à l’agréable… Et maintenant je suis mon propre producteur, acheteur et vendeur.  

 

  • Vous n’étiez pas déjà assez occupé? (rires) 

Oui, mais comme ce n’était pas assez à mon goût, j’ai trouvé une autre occupation. (rires)

 

  • Est-ce que les produits F ont un engagement environnemental?

Bien sûr. Si on regarde à la base de la production… nos vignes et oliviers survivent sans aucun traitement, sans installation d’arrosage artificielle ou mécanique. Elles survivent grâce à la pluie tout simplement. La température n’est pas toujours idéale, mais il n’y pas plus simple et écologique comme méthode.

 

  • Nous avons le goût de voyager, décrivez-nous à quoi ressemble votre vignoble?

On compte maintenant 3 vignobles comprenant 43 hectares de vallées, où on y trouve 21 hectares de vignes et 8 hectares d’oliviers. Quelques amandiers au milieu. Du romarin, des fleurs sauvages… ça ressemble à une carte postale. (rires)


  • Quelle a été votre plus grande fierté lors de votre processus de production de vin?

De produire avec les moyens qu’on a, le meilleur jus possible sans qu’il soit trafiqué par des méthodes douteuses (rires), je suis aussi fier de notre très basse concentration de sucre résiduelle… bref on essaie de faire mieux d’année en année. 

 

  • Quel a été le plus grand défi dans ce parcours?

Le climat; la chaleur intense, la sécheresse. Le plus gros enjeu dans les 3 dernières années est définitivement la sécheresse.  

Bien sûr il y aura toujours les coûts. Par exemple, pour produire un bon vin, on doit entreposer les bouteilles pendant 2-3 ans minimum. Ça engendre des frais importants. Le sens des affaires dans la production du vin est plus important que les gens peuvent imaginer.

 

  • Comment a débuté votre relation avec la maison CARM?

CARM est une entreprise familiale qui possède des milliers d’hectares d’oliviers et de vignes. C’est une entreprise très professionnelle avec la volonté de toujours vouloir mieux faire. Ça correspond tout à fait à ma philosophie d’entrepreneur. De plus ma propriété se trouve au milieu de leurs propriétés. J’ai connu la famille en découvrant l’huile d’olive. Alors c’est l’huile qui m’a amené à eux. 

 Il est important de mentionner que c’est dans la maison de CARM que mes vins et huiles sont produits et embouteillés. CARM, c’est la famille.

 

  • Et pour finir…Avec quoi pouvons-nous déguster le vin F Branco?

C’est un vin d’une grande fraicheur qui est excellent avec les huîtres et fruits de mer. Il s’accompagne également très bien à la volaille et aux viandes blanches en sauce. 

 

Cheers!